Les dommages causés par le tabac ne se limitent pas uniquement au risque de cancer du poumon, d’insuffisance respiratoire ou encore d’infarctus du myocarde. Une fois présente dans le cerveau, la nicotine altère la bonne marche des récepteurs qui sont responsables de la régulation de l’humeur, de la mémoire et du bien-être. Lorsque l’habitude de fumer s’installe, d’autres difficultés peuvent également se manifester sur le long terme. Découvrez l’effet du tabac sur le cerveau à travers ces quelques lignes.
Le tabac et l’accident vasculaire cérébral : le rapport
D’une façon globale, toutes les substances chimiques sécrétées par la fumée du tabac sont à l’origine d’un durcissement graduel des artères ainsi que l’inflammation de leur membrane interne. Pendant la combustion de la cigarette, le monoxyde de carbone se crée et sera absorbé. Il rejoint ensuite le sang pour remplacer l’oxygène sur les globules rouges. Pour pallier le manque, l’organisme cherche à augmenter les battements cardiaques ainsi que la pression artérielle. Il s’agit d’un effet du tabac lié directement au risque d’AVC. Le tabac agit également sur la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater correctement, il peut alors provoquer des spasmes dits artériels. La circulation sanguine peut être obstruée à cause des caillots qui se sont formés lorsque le fait de fumer devient plus fréquent.
Le tabac et la maladie d’Alzheimer : le lien
Sur le long terme, fumer accroîtrait le risque de souffrir d’une maladie d’Alzheimer. D’une façon effective, le tabagisme chronique favorise la dégradation des fonctions cognitives chez les personnes âgées. L’effet du tabac chez les séniors provoque une diminution importante des capacités intellectuelles, ce qui représente le début d’un déclin cérébral. Avec l’âge, les fumeurs invétérés montrent des signes accentués de l’altération des performances intellectuelles. En revanche, les fumeurs, qui ont cessé cette habitude depuis de longues années, sont à l’abri de ces déficits cognitifs. Par ailleurs, les études menées n'ont pas permis de conclure que les troubles cognitifs aperçus chez les femmes sont en rapport direct avec la consommation de tabac.
Les moyens de prévention
Pour prévenir les risques d’AVC, autre que le sevrage tabagique, il est possible d’adopter de nouvelles habitudes. La consommation de boissons alcoolisées est à limiter, voir à bannir complètement. Il est essentiel de pratiquer une ou plusieurs activités physiques pour maintenir le bon fonctionnement du cœur et du cerveau afin de rester en pleine forme. Il est également important de revoir ses habitudes alimentaires, en évitant les aliments trop salés et trop gras. Bien évidemment, une alimentation saine et équilibrée est de rigueur. Pour échapper aux conséquences que peut avoir l’effet du tabac sur l’organisme, il faut garder un poids normal. Les pathologies qui font partie des facteurs de risque sont aussi à surveiller de près : diabète, cholestérol, hypertension artérielle ou des affections d’ordre cardiovasculaire.