Crapoter veut dire fumer sans avaler la fumée. On la retient dans la bouche puis on la recrache. Le fumeur a l’impression qu’il ne fume pas vraiment s’il tire sur la cigarette sans avaler la fumée. Est-ce vraiment le cas ? Est-il vraiment à l’abri du danger sanitaire qu’encourt généralement un ’vrai fumeur’ ou un adepte de la chicha ? C’est le cas avec les cigarettes électroniques, car avec elles, on crapote la vapeur, d’où le terme ‘vapoter’. On ne veut pas être intoxiqué, et on a inventé les cigarettes électroniques pour crapoter en sûreté ! Donc, on ‘joue’ tout simplement avec la vapeur, on n’inhale pas.
Le danger est-il vraiment éloigné ?
Qu’est-ce qui fait la différence ? Fumer ou crapoter ? La différence, c’est l’absence de combustion. Alors que c’est exactement la combustion qui rend le fait de fumer dangereux : quand on brûle le tabac, avec les nombreux additifs qu’on y ajoute pour fabriquer la cigarette, ils libèrent près d’une centaine de molécules cancérigènes. Alors que le fait de crapoter réduit considérablement ce risque de contaminer les poumons et tout l’intérieur du corps et du sang. Bien qu’il y ait quand même un risque pour l’intérieur de la bouche. Ce risque c’est l’atteinte ou l’altération de la muqueuse buccale ou de la qualité des dents. Quand on crapote avec les cigarettes électroniques, on ressent la nicotine tout comme quand on fume pour de bon, seulement al nicotine ne fait pas partie des molécules dangereuses pour la santé, c’est là la différence.
Un moyen de se libérer du tabagisme
À part se préserver du tabagisme, crapoter constitue également un excellent moyen de faire son sevrage tabagique, d’où l’utilisation des e-cigs, ou les cigarettes électroniques. Crapoter signifie s’efforcer de diminuer petit à petit la dépendance au tabac et à la fumée. Donc, c’est un moyen très connu et qui s’avère efficace dans ce combat contre l’addiction. En fait, fumer ou crapoter, il s’agit donc du besoin du fumeur et de ses objectifs quand il s’adonne à la cigarette. S’il veut vraiment fumer ou si c’est juste qu’il a besoin de cette sensation de la vapeur et de l’odeur de la nicotine dans sa bouche.
Des risques minimisés
Il y a quand même des risques de tabagisme, dans le fait de crapoter. La seule différence, c’est que les risques pour les poumons sont minimisés (il y a toujours une petite partie de la fumée qui arrivent jusqu’aux poumons), et que les plus gros des risques résident au niveau de la bouche et de la gorge.
Le crapoteur lui-même devient une victime du tabagisme passif car il reçoit quand même les substances toxiques que la fumée qu’on recrache contient. Jusqu’ici, le meilleur moyen de se défaire du tabagisme ou du moins d’oublier le geste. C’est de se trouver un dérivatif comme s’occuper les mains ou l’esprit : dessiner, tricoter, faire du yoga, jardiner, s’initier à des jeux nouveaux…