Le DIY, acronyme de « Do It Yourself » et qui signifie « fais-le toi-même », fait désormais partie intégrante des mœurs actuelles. Renaît de ses cendres, cette philosophie tend à s’amplifier dans quasiment tous les domaines de la vie, dont l’univers de la vape. Grâce audit DIY, on peut concocter soi-même son e-liquide dans l’optique de varier et de trouver de nouvelles sensations encore plus excitantes. Gros plan sur comment créer soi-même son e-liquide.
Bien s’équiper avant de se lancer
Concrètement, créer son e-liquide DIY s’avère relativement simple : il convient de se munir de bons ingrédients puis les mélanger. D’ailleurs, quel que soit le genre de liquide que l’on désire vapoter, on va pouvoir le créer en DIY. Cependant, avant de se lancer, on a besoin de quelques matériels, que ce soit pour doser les différents ingrédients ou pour stocker ses e-liquides. On doit se munir d’un flacon vide pour créer les mélanges puis les stocker. Le mieux est de s’orienter vers un modèle gradué. Il faut aussi des seringues et pipettes pour doser avec plus de précision les arômes ainsi que la nicotine. Si l’on souhaite concocter de grosse quantité d’e-liquides, on peut aussi se procurer d’autres équipements tels que les entonnoirs, les béchers…, sans oublier les étiquettes pour mieux identifier ses différentes préparations.
Se munir d’une base « neutre »
Pour donner vie à des e-liquides DIY, on va devoir se procurer des ingrédients nécessaires. On doit d’abord choisir une base. En effet, la création d’un liquide fait-maison ne peut se faire sans cette base du fait que c’est elle qui constituera 80, voire 90 % du mélange. À noter qu’une base est un liquide « neutre », pouvant contenir ou non de nicotine. Elle est généralement prête à l’emploi et affiche un ratio PG (propylène glycol) /VG (glycérine végétale) qui lui est spécifique. On a qu’à opter pour une base contenant le bon ratio PG/VG. Sinon, on peut aussi miser sur une base 100 % PG ou 100 % VG. Dans ce cas, afin de bénéficier du ratio souhaité, il suffit de les mélanger.
Il convient cependant de souligner que le ratio PG/VG est fondamental du fait qu’il influence nécessairement la sensation de vape apportée par l’e-liquide DIY. Si l’on souhaite avoir plus de vapeur, on doit créer un liquide dont la teneur en VG est conséquente. A contrario, pour avoir plus de « hit » ainsi qu’une sensation riche en saveur, on devra plutôt insister sur le PG.
Bien doser la nicotine et les arômes
Les arômes sont les saveurs des e-liquides, qu’ils soient faits-maison ou tout faits. Il en existe bien sûr pour tous les goûts : tabac, gourmands, fruités, mentholés… Pour la plupart des concentrés ou des arômes, on préconise surtout un dosage équivalent à 15 % de la capacité totale du flacon utilisé. En guise d’exemple, pour un flacon de 100 ml, on a besoin de 15 ml d’arôme concentré : 100 ml x 0,15. Quant au dosage nicotinique, on peut le déterminer de manière approximative en prenant comme base son profil de vapoteur : fumeur occasionnel (3 mg/ml de nicotine), petit fumeur (6 mg/ml de nicotine), fumeur moyen (10 à 12 mg/ml de nicotine) et fumeur invétéré (16 à 18 mg/ml de nicotine).
Optionnels dans la création d’e-liquides DIY, les additifs permettent d’ajuster ou d’améliorer les saveurs. Parmi les additifs les plus courants, il y a l’acide malique, le méthyle lactate, le sweetener, la vanilline, etc.
Pour finir, l’étape du « Steep » ou de la macération est à ne surtout pas négliger. À l’instar des bons vins, plus les liquides sont vieux, meilleurs ils seront. Donc, selon le type d’arôme sélectionné, le steepage sera plus ou moins long, soit une durée de 2 semaines, voire plus pour les arômes de type-tabac et 48 heures minimum pour les autres arômes.